mercredi 9 mars 2011

Vive les vacances !

4 juillet 2010 : pour la première fois depuis 4 ans, je rentre en France en été pour de longues vacances. Quel bonheur ! Cependant, une idée m'obsède : faire une mammographie le plus vite possible.


Une semaine après mon arrivée, je me rends donc à ce charmant examen que vous connaissez bien mesdames, et qui consiste à voir votre poitrine se transformer en pâte à modeler et qu'on écrase allègrement. Bref, RAS. On enchaîne donc avec l'échographie. Alors que le radiologue ouvre la bouche pour me dire que tout va bien, je sens un temps d'arrêt. Aïe, aïe, aïe. Bingo, un nodule. Et hop, on repart faire une mammo dans la salle voisine. Toujours rien à la mammo. "Ne vous inquiétez pas, c'est tout petit et je suis sûr que c'est bénin. D'autant qu'il n'y avait rien à la précédente. Prenez rendez-vous pour faire une biopsie et vous assurer que tout va bien."


Bien. Je repars toujours aussi souriante bien qu'intérieurement secouée. J'ai craqué en rentrant et en annonçant la nouvelle à ma belle-mère. Je me suis accordée cinq minutes pour m'écrouler. Pas plus.


Je préviens aussitôt ma "mère adoptive" qui se trouve être ma gynécologue. Dès le lendemain, alors qu'elle est en vacances, elle m'emmène dans la clinique où elle fait faire les biopsies. Nous sommes jeudi, et le jour pour cet examen est le vendredi. On examine mes clichés. Comme il n'y a rien à la mammo mais qu'un tout petit nodule apparaît sur l'écho, on me refait le coup de la mammo. Et c'est reparti; on écrase, on compresse, on torture ! Evidemment, on ne voit rien de plus cette fois-ci. Rendez-vous est pris pour le lendemain.


Et vive les vacances ! Ma mère adoptive m'emmène et me tient la main (façon de parler!) pendant le prélèvement. Elle aussi est persuadée que tout cela est bénin. D'autant qu'il faut savoir qu'elle est là, pour trouver la tumeur. Le médecin chargé de la biopsie pense de même. Alors hauts les cœurs ! 


Pendant le prélèvement, je ne fais pas la maligne; je me sens très mal... il s'avère que je fais une allergie à l'iode. Un cauchemar. Sur le chemin du retour, je ne suis pas au mieux de ma forme.


Bon, puisque tout le monde, enfin, tous les médecins, sont optimistes, je ne vois pas pourquoi je m'en ferais. Je passe donc les deux semaines suivantes en étant très sereine. Ma fille est venue me rejoindre et nous nous faisons une escapade d'une semaine. J'aurais dû recevoir les résultats avant notre départ, mais le labo a pris du retard. Cela ne me pose aucun problème; je suis très zen.

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