lundi 23 juillet 2012

Notre soleil


Paris, 23 juillet 2012. L'été semble s'installer et c'est bon ! Le ciel est d'un magnifique bleu uniforme où seuls les avions laissent des traînées blanches. Bien des gens sont partis en vacances et la ville est calme, comme en paix.

Avez-vous remarqué que le langage courant nous amène à énoncer régulièrement une grossière erreur ? En effet, lorsque le ciel est gris, que nous avons le "plafond sur la tête", nous avons tendance à reprocher au soleil de briller par son absence. Comme si le soleil était parti en vacances. Alors qu'il est toujours là, fidèle au poste. Selon la position de notre planète, nous le ressentons plus ou moins chaudement ; mais c'est notre ressenti qui change, pas la chaleur qui émane du soleil. Et quand nous avons l'impression qu'il n'y a pas de soleil, c'est surtout qu'il y a des nuages !

Il me semble qu'il en va de même à l'intérieur de nous. Nous avons tous une boule d'énergie, un soleil intérieur, une force incroyable ; choisissez l'image qui vous plaît le plus. Et là aussi, il arrive que des nuages viennent cacher le soleil. Et que se passe-t-il bien souvent ? Nos pensées se saisissent des nuages et ne les lâchent plus. Résultat des courses, ils stagnent. Pire : ils attirent d'autres nuages. Bref, on finit par en oublier l'existence de notre soleil intérieur.

Pourtant, la nature nous montre que les nuages ne restent pas, il y a bien un moment où le vent va les pousser plus loin. Et nous le savons pertinemment puisque nous disons aussi "après la pluie, le beau temps". Mais si nous faisions dans le ciel ce que nous faisons à l'intérieur de nous, à savoir nous saisir des nuages et empêcher le vent de les pousser, nous obtiendrions le même résultat : une telle accumulation de nuages que nous ne verrions plus le soleil et finirions par oublier son existence.

Alors, pour que notre soleil intérieur brille de mille feux, apprenons à lâcher prise. Laissons le vent s'engouffrer pour chasser les nuages. Ayons confiance en la vie, ayons confiance en nous, ouvrons-nous, dansons avec la vie, savourons chaque instant.

Yiha !